Les limites ne sont clairement plus techniques. Ce sont l’imagination et la résilience face aux subventions qui dictent les prochaines étapes : open-mics croisant poésie et DJing, fablabs éphémères, concerts dans les jardins partagés, collaborations entre artistes et chercheurs (sonores, olfactifs, etc).
Les animations “famille”, le décloisonnement des pratiques amateur/pro, l’ancrage dans l’écologie (récup’, circuits courts pour la bouffe, projets Zéro Déchet pour les décors…), ou le lien avec les communautés exilées ou en marge offrent de nouveaux horizons.
Bref, les événements qui mélangent les disciplines artistiques, c’est bien plus qu’un simple effet de mode : c’est une façon de décloisonner les publics, de stimuler la création locale, et de donner un vrai sens au mot “culture vivante”. Si vous cherchez à vibrer avec la scène d’ici, suivez les programmations qui osent mixer les genres, bousculer les formats… On n’a sans doute encore rien vu.