La Nièvre et la Franche-Comté, on les connaît pour leurs forêts, le vin (coucou Pouilly-Fumé), la campagne et les bistrots pleins de charme. Mais mettre la clé dans le contact pour traverser ces territoires, c’est surtout (re)découvrir une scène musicale foisonnante. Pas besoin de traverser la France – les routes du centre-est regorgent de talents bien à nous, et plus d'un playlist s’impose pour en profiter à chaque tournant du trajet.
Pour partir à l’aventure sur la RN7, longer les méandres de la Loire ou monter jusqu’à Belfort, il faut de la bande-son solide. Quelques indispensables should-be-in-your-car-playlist :
Astuce : la playlist prend une saveur nouvelle si tu passes à l’improviste devant une salle de La Vapeur (Dijon) ou Les Abattoirs (Bourgoin-Jallieu), lieux qui accueillent régulièrement ces artistes sur scène.
Les guitares saturées et les batteries qui cognent, on connaît ici. La Nièvre et la Franche-Comté ont toujours su faire vibrer les amplis, du festival "Les Zaccros d’ma Rue" à Nevers au Moloco à Audincourt.
Petit rappel : en 2017, le Moloco affichait complet pour une Nuit du Rock local avec 8 groupes bisontins, preuve vivante que la sueur et les guitares saturées font toujours recette dans la région (source : L’Est Républicain).
Paradoxe, mais la campagne produit souvent les meilleurs sons électro. Besançon, Montbéliard ou encore Nevers regorgent de collectifs et d’artistes qui font vibrer les murs. On ne le sait pas assez, mais le festival GéNéRiQ (Besançon et Belfort, entre autres) a vu passer des pointures comme Thylacine, Fakear et tout un tas de jeunes pousses régionales.
Tip pour les aficionados : plug la webradio Radio Campus Dijon ou Fréquence Mistral qui placent des artistes locaux dans leurs programmes électro.
Pour se poser au bord de l’Allier, apéro sur la terrasse ou soirée tranquille à la maison. Ici aussi, la scène regorge de pépites tout en douceur :
En bonus : le festival D’Jazz Nevers fait chaque année émerger de nouveaux projets entre jazz, chanson et folk, souvent enregistrés en live et accessibles en streaming (source).
Fais découvrir la culture musicale à la nouvelle génération ! Beaucoup d’artistes locaux pensent leurs créations pour le jeune public, ou ont des titres accessibles à tous :
À noter : l’opération “Scènes en Herbe”, labellisée par le Département, consiste à programmer chaque année des spectacles musicaux pour plus de 800 enfants, du Morvan au Val de Saône (source : Conseil Départemental 58).
Tes potes débarquent, envie de leur faire découvrir la folie locale ? Voici de quoi retourner le salon sans la honte du “Tout le bonheur du monde” entendu mille fois…
Le Festival Nuits Festives à Nevers, c’est plus de 12 000 spectateurs chaque année, preuve que la région sait faire la fête avec sa propre bande-son ! (source : Journal du Centre, édition 2023)
La scène locale bouge en permanence ! Chaque mois, de nouveaux titres débarquent :
Bon plan : chaque mois, l’asso Bisontine Redbox compile les nouveautés régionales sur sa chaîne YouTube et sa page Facebook, à suivre pour ne rien rater des pépites du moment.
L’une des richesses du bassin Nièvre-Franche-Comté ? Aucune case ne résiste longtemps. Les programmateurs comme Radio Campus Dijon ou la SMAC Le Silex à Auxerre n’hésitent pas à mélanger chanson, électro, hip-hop, jazz et rock lors de soirées thématiques.
Idée reçue balayée : plus besoin d’importer des playlists tout faits de Paris ou de Spotify. La scène de la Nièvre et de Franche-Comté compte plus de 350 groupes actifs recensés par le Réseau Bourgogne Franche-Comté (source : Réseau BFC), et plus de 70 festivals courant 2023.
Curiosité, partage, passion : la bande-son idéale pour découvrir la Nièvre et la Franche-Comté n’existe qu’à force d’exploration. Playlists, concerts, scènes ouvertes, radios associatives : tout se croise et personne n’a le monopole du bon goût. La vraie valeur, c’est d’oser écouter différemment, de faire tourner les tracks locaux dans ses casques et de soutenir les artistes quand ils jouent “à deux pâtés de maison” – là où la magie commence vraiment. Alors, playlist en main, il n’y a plus qu’à cliquer “lecture” et… ouvrir grand les oreilles.